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Françoise Sullivan, Bloom, 2015
Estimate:
CA$12,000 - CA$15,000
Sold
CA$25,200
Timed Auction
BYDealers – Art canadien important / Important Canadian Art
ARTIST
Françoise Sullivan
Description
Techniques/Medium
Acrylique sur toile / Acrylic on canvas
Dimensions
76 x 152 cm (diptyque) / 30 x 60 in (diptych)
Signatures
signée, datée et titrée au dos (sur les deux toiles) / signed, dated and titled on verso (on both canvases)
Provenances
Galerie Simon Blais, Montréal
Collection particulière / Private collection, Montréal
Bibliographie/Literature
AQUIN, Stéphane. Françoise Sullivan, catalogue d’exposition, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal et Éditions Parachute, 2003.
LANCTÔT, Mark. « Une fois de plus avec émotion : Françoise Sullivan et l’expressionnisme / Once More with Feeling: Françoise Sullivan and Expressionism ». Dans Mark Lanctôt et al. Françoise Sullivan, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 2018.
GÉRIN, Annie. Françoise Sullivan : Sa vie et son œuvre, traduit de l’anglais par Ginette Jubinville, Toronto, Institut de l’art canadien, 2018.
Ce diptyque intitulé Bloom (2015) de Françoise Sullivan s’inscrit dans une série du même nom, où l’on reconnaît d’emblée « des subdivisions internes et des relations entre les champs asymétriques [qui] créent une tension visuelle et dramatique tout en préservant une fragile harmonie », note la professeure Annie Gérin. La finesse des brossées, tout en transparence, rend visible la séquence des marques dans le champ pictural. « Cette régularité et l’effet de planéité qui en résulte nous ramènent à la corporalité », souligne le conservateur Mark Lanctôt. En effet, une forme de présence subsiste dans la matérialité même de la peinture chez Sullivan. Ici, par exemple, la peinture en camaïeu semble illuminée de l’intérieur grâce aux légères variations de nuances qui font vibrer les surfaces picturales. Par ailleurs, les tons de rouge seront expérimentés en long et en large dans la série suivante, Only Red (2016), où la peintre continue d’explorer les thèmes du mouvement et de la lumière.
Avec une carrière qui s’étend sur plus de 70 années, Françoise Sullivan est reconnue comme une des artistes les plus constantes de sa génération. Cette reconnaissance a donné lieu à des rétrospectives importantes de son travail, dont, tout récemment, celle intitulée Françoise Sullivan : Trajectoires resplendissantes, présentée à la Galerie de l’UQAM, à Montréal, en 2017, et une autre au Musée d’art contemporain de Montréal à l’automne 2018. Sullivan a reçu le Prix Paul-Émile-Borduas en 1987, le Prix du Gouverneur général en 2005, la Médaille de l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines en 2006 et le Prix Gershon-Iskowitz pour l’art canadien en 2008. Elle est devenue membre de la Société royale du Canada en 2005. Elle est également récipiendaire de l’Ordre du Canada (2001), de l’Ordre national du Québec (2002) et de l’Ordre de Montréal (2017). À l’occasion du centenaire de l’artiste, en 2023, le Musée des beaux-arts de Montréal lui consacrera une exposition qui permettra au public de découvrir son travail pictural récent. (A. L.)
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This diptych by Françoise Sullivan, titled Bloom (2015), is part of her eponymous series in which the “interior subdivisions and relations between asymmetrical fields create visual tension and drama while preserving a fragile harmony” are immediately recognizable, as the professor of art history Annie Gérin wrote. The delicacy of the nearly transparent brushwork makes the sequence of marks visible across the pictorial field. The curator Mark Lanctôt states that “the evenness of the application and the effect of flatness it creates bring us back to corporality.” Indeed, the very materiality of Sullivan’s painting evokes a kind of presence. Here, for example, the monochrome seems to glow from within thanks to slight variations in hue and brushstroke that vibrate across the painted surface. Sullivan experiments with red tones at length in her following series, Only Red (2016), in which themes of movement and light are further explored.
Françoise Sullivan’s practice has spanned over 70 years, and she is known as one of the most consistent artists of her generation. This recognition has led to major retrospectives of her work, including, most recently, Françoise Sullivan: Trajectoires resplendissantes, presented at the Galerie de l’UQAM in Montréal, in 2017, and a second one at the Musée d’art contemporain de Montréal in the fall of 2018. Sullivan received the Prix Paul-Émile-Borduas in 1987, the Governor General’s Award in 2005, the Academy of Arts & Humanities Medal in 2006, and the Gershon-Iskowitz Prize for Canadian Art in 2008. She became a member of the Royal Society of Canada in 2005 and has also been awarded the Order of Canada (2001), the Ordre national du Québec (2002), and the Ordre de Montréal (2017). On the occasion of Sullivan’s hundredth birthday in 2023, the Montreal Museum of Fine Arts will present an exhibition of her recent work.
Acrylique sur toile / Acrylic on canvas
Dimensions
76 x 152 cm (diptyque) / 30 x 60 in (diptych)
Signatures
signée, datée et titrée au dos (sur les deux toiles) / signed, dated and titled on verso (on both canvases)
Provenances
Galerie Simon Blais, Montréal
Collection particulière / Private collection, Montréal
Bibliographie/Literature
AQUIN, Stéphane. Françoise Sullivan, catalogue d’exposition, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal et Éditions Parachute, 2003.
LANCTÔT, Mark. « Une fois de plus avec émotion : Françoise Sullivan et l’expressionnisme / Once More with Feeling: Françoise Sullivan and Expressionism ». Dans Mark Lanctôt et al. Françoise Sullivan, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 2018.
GÉRIN, Annie. Françoise Sullivan : Sa vie et son œuvre, traduit de l’anglais par Ginette Jubinville, Toronto, Institut de l’art canadien, 2018.
Ce diptyque intitulé Bloom (2015) de Françoise Sullivan s’inscrit dans une série du même nom, où l’on reconnaît d’emblée « des subdivisions internes et des relations entre les champs asymétriques [qui] créent une tension visuelle et dramatique tout en préservant une fragile harmonie », note la professeure Annie Gérin. La finesse des brossées, tout en transparence, rend visible la séquence des marques dans le champ pictural. « Cette régularité et l’effet de planéité qui en résulte nous ramènent à la corporalité », souligne le conservateur Mark Lanctôt. En effet, une forme de présence subsiste dans la matérialité même de la peinture chez Sullivan. Ici, par exemple, la peinture en camaïeu semble illuminée de l’intérieur grâce aux légères variations de nuances qui font vibrer les surfaces picturales. Par ailleurs, les tons de rouge seront expérimentés en long et en large dans la série suivante, Only Red (2016), où la peintre continue d’explorer les thèmes du mouvement et de la lumière.
Avec une carrière qui s’étend sur plus de 70 années, Françoise Sullivan est reconnue comme une des artistes les plus constantes de sa génération. Cette reconnaissance a donné lieu à des rétrospectives importantes de son travail, dont, tout récemment, celle intitulée Françoise Sullivan : Trajectoires resplendissantes, présentée à la Galerie de l’UQAM, à Montréal, en 2017, et une autre au Musée d’art contemporain de Montréal à l’automne 2018. Sullivan a reçu le Prix Paul-Émile-Borduas en 1987, le Prix du Gouverneur général en 2005, la Médaille de l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines en 2006 et le Prix Gershon-Iskowitz pour l’art canadien en 2008. Elle est devenue membre de la Société royale du Canada en 2005. Elle est également récipiendaire de l’Ordre du Canada (2001), de l’Ordre national du Québec (2002) et de l’Ordre de Montréal (2017). À l’occasion du centenaire de l’artiste, en 2023, le Musée des beaux-arts de Montréal lui consacrera une exposition qui permettra au public de découvrir son travail pictural récent. (A. L.)
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This diptych by Françoise Sullivan, titled Bloom (2015), is part of her eponymous series in which the “interior subdivisions and relations between asymmetrical fields create visual tension and drama while preserving a fragile harmony” are immediately recognizable, as the professor of art history Annie Gérin wrote. The delicacy of the nearly transparent brushwork makes the sequence of marks visible across the pictorial field. The curator Mark Lanctôt states that “the evenness of the application and the effect of flatness it creates bring us back to corporality.” Indeed, the very materiality of Sullivan’s painting evokes a kind of presence. Here, for example, the monochrome seems to glow from within thanks to slight variations in hue and brushstroke that vibrate across the painted surface. Sullivan experiments with red tones at length in her following series, Only Red (2016), in which themes of movement and light are further explored.
Françoise Sullivan’s practice has spanned over 70 years, and she is known as one of the most consistent artists of her generation. This recognition has led to major retrospectives of her work, including, most recently, Françoise Sullivan: Trajectoires resplendissantes, presented at the Galerie de l’UQAM in Montréal, in 2017, and a second one at the Musée d’art contemporain de Montréal in the fall of 2018. Sullivan received the Prix Paul-Émile-Borduas in 1987, the Governor General’s Award in 2005, the Academy of Arts & Humanities Medal in 2006, and the Gershon-Iskowitz Prize for Canadian Art in 2008. She became a member of the Royal Society of Canada in 2005 and has also been awarded the Order of Canada (2001), the Ordre national du Québec (2002), and the Ordre de Montréal (2017). On the occasion of Sullivan’s hundredth birthday in 2023, the Montreal Museum of Fine Arts will present an exhibition of her recent work.